TOPINAMBOURG

 LE TOPINAMBOURG – WU HUA GUO
 
 
En préambule, je précise que les éléments qui vont suivre sont des conseils générauxd’hygiène de vie destinés aux personnes en bonne santé qui souhaitent avoir uneaction d’entretien et de prévention. Ces conseils ne peuvent être suffisants pour toute personne souffrant de pathologies.
 
Un peu d’histoire, Le topinambour est originaire d'Amérique du Nord (États-Unis et Canada), où il était cultivé par des tribus amérindiennes bien avant l'arrivée des Européens. L'origine du nom « topinambour » n'est pas univoque. Le nom résulterait de la francisation du nom d'une tribu du Brésil, les Tupinambas ou Topinamboux, dont plusieurs membres furent amenés comme curiosité d'abord à Rouen en 1550,puis à Paris en 1613soit à la même époque que celle où le topinambour fut introduit en France, ce qui conduira Carl Von Linné un siècle plus tard à croire à l'origine brésilienne de la plante.
 
L'appellation « cul d’artichaut » en langage populaire provient de son goût proche du cœur de l'
artichaut. L'appellation Pétain attestée pendant l'Occupation est une allusion ironique aux flatulences provoquées par le légume. L'appellation anglaise « artichaut de Jérusalem » (Jerusalem artichoke) pourrait venir d'une corruption de Ter Neusen, ville portuaire des Pays-Bas d'où les tubercules seraient arrivés en Angleterre, ou de la déformation du terme italien girasole (« tournesol »)
 
Le topinambour en a longtemps gardé une mauvaise réputation : utilisé pour nourrir le bétail ou associé aux aliments de disette et aux souvenirs de guerre dans de nombreux pays d'
Europe, ses détracteurs le qualifient de mou et fade. Sa richesse en fibres et en inuline peut engendrer des flatulences. Au début du XXIe siècle, ce tubercule suscite un regain d'intérêt dans le cadre de l'engouement pour les légumes oubliés. Il est notamment réhabilité par des chefs de cuisine et sur les marchés où il est vendu parfois sous l'appellation d'« artichaut de Jérusalem »
 
Les tubercules se consomment cuits de diverses manières : en salade, chauds en accompagnement, frits, en purée, beignets, sautés au beurre, etc
. On peut aussi les consommer crus, râpés ou coupés en lamelles, comme des crudités dans de la vinaigrette. Leur saveur se rapproche de celle des fonds d'artichaut ou des salsifis.
 
 
 
 
Les effets bénéfiques, vertus et inconvénients… 
 

Ils contiennent de nombreuses vitamines, notamment AC et B3, des sels minéraux, comme le potassium, et des glucides, essentiellement sous forme d'inuline (16 %), ce qui en fait un aliment assez pauvre en calories. L'inuline n'étant pas assimilée au niveau de l'intestin grêle, elle constitue un prébiotique métabolisé par les bactéries du gros intestin et peut provoquer des flatulences. Le volume ingéré soulageant en partie la faim, le topinambour peut être utile dans un régime hypocalorique mais l'apport nutritionnel de l'inuline est loin d'être nul puisque les bactéries intestinales s'en nourrissant fournissent des éléments (acides gras) qui sont en partie assimilés par la paroi du gros intestin. Donc, l'inuline n'élève pas la glycémie, si bien que ce légume recommandé dans la diète des diabétiques peut être un atout dans la gestion du diabète mais il ne peut être qualifié d'amaigrissant.
 
 
Et en médecine chinoise ?
 
Sa saveur est neutre et yin. Il interagit avec l’organe Rein en lui fournissant de l’énergie. Il favoriserait la sécrétion lactée et serait désinfectant. On le nomme également « Truffe de Chine » ! 
 
Alors découvrez ou re découvrez ce légume dit oublié aux saveurs délicieuses !
 
 
 
 
TERRE ET CIEL VOUS DONNE RENDEZ-VOUS
L’ANNEE PROCHAINE POUR UNE NOUVELLE ANNEE CHINOISE !

PASSEZ DE BELLES FETES DE FIN D'ANNEE 
 
(Sources : Wikipédia et Internet)
 



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