PIMENT DE CAYENNE




LE PIMENT DE CAYENNE 

 
 
En préambule, je précise que les éléments qui vont suivre sont des conseils générauxd’hygiène de vie destinés aux personnes en bonne santé qui souhaitent avoir uneaction d’entretien et de prévention. Ces conseils ne peuvent être suffisants pour toute personne souffrant de pathologies.
 
Si vous regardez les vieux écrits sur l’utilisation du piment, vous verrez que c’est une plante médicinale qui a toujours été considérée comme très puissante. Mais il demande une certaine délicatesse et précision en ce qui concerne les quantités à utiliser, et les situations dans lesquelles on peut l’utiliser. Parce qu’on peut vite basculer du bénéfique au problématique.
Le piment est une annuelle (principalement) de la famille des solanacées, donc même famille que la tomate, l’aubergine, la pomme de terre ou le poivron.

La plante a une très ancienne utilisation dans les différentes traditions du monde.

Le piment était cultivé par les Aztèque sous le nom de Chili. Il est cultivé au Mexique depuis plus de 7000 ans. On pense que le piment a été rapportée en Europe autour des années 1450 – 1500 par un certain docteur Diego Alvarez Chanca qui accompagnait Christophe Colomb dans ses voyages. Et il a très vite été inclus dans nos pharmacopées depuis cette époque.
C’est une plante de médecine ayurvédique, de médecine Kampo au Japon, de médecine traditionnelle Chinoise.

 
 
 
Les effets bénéfiques, vertus et inconvénients…
 
Tout d’abord, le piment va avoir un effet qu’on appelle vasodilatateur périphérique, c’est-à-dire qu’il va créer une dilatation des artères et des artérioles qui alimentent la peau et les tissus. Ceci va créer une sensation de chaleur au niveau de la peau. Vous avez tout à coup un apport de sang vers le visage, vers les mains, les pieds. Et c’est un effet que l’on va utiliser pour se réchauffer lorsqu’on a pris froid. C’est une plante qui va stimuler le métabolisme, stimuler la production d’énergie dans les périodes pendant lesquelles on se sent fatigué, on se sent « froid », tout tourne au ralenti. Excellente plante digestive également, en revanche il faut savoir bien la positionner, elle n’est pas pour tout le monde mais elle est très bien chez la personne qui a une digestion lente, des ballonnements, avec une sensation de froid sur la digestion. Une personne qui digère mieux lorsqu’elle met une bouillotte sur son ventre, qui a toujours tendance à avoir les extrémités froides.
Le point commun de tous ces états, je pense que vous l’avez compris, c’est la lenteur et la froideur. À l’inverse, chez la personne qui a un bon métabolisme, qui a plutôt tendance à avoir chaud, ce n’est pas la bonne plante.
 
Et en médecine chinoise ?
 
Sa saveur est piquante, son lieu d’action, le méridien du Poumon. C’est la saveur de l’automne. Le piment réchauffe la rate et l’estomac, stimule l’appétit et améliore la digestion.
Cette saveur est régulatrice, elle permet de nourrir le Poumon et ses tissus associés, en l’occurrence la peau. Attention, toutefois, cette saveur ne doit pas être en excès dans vos repas, car elle léserait le Poumon.
 
La saveur piquante est extériorisante, c’est-à-dire qu’elle amène l’énergie et les liquides vers la surface du corps, vers la peau. Elle provoque la transpiration et permet d’éliminer le Froid et les autres pervers climatiques (agents pathogènes) qui auraient franchi la barrière de l’Énergie Défensive (Wei Qi). Elle provoque une sensation de chaleur, bénéfique si vous avez pris un coup de froid. La saveur piquante est aussi dispersante car elle fait circuler l’Énergie, les Liquides et le Sang. 
Consommée en excès, la saveur piquante va trop disperser l’énergie. Il ne faut donc pas l’utiliser en cas de fatigue, épuisement des liquides avec transpiration abondante. Préférez alors la saveur compensatrice du Poumon, qui est l’amer.
 

 
TERRE ET CIEL VOUS DONNE RENDEZ-VOUS
EN DECEMBRE POUR UNE NOUVELLE CHRONIQUE !

(Sources : Wikipédia et Internet)
 



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